[ Rediffusion ] En atelier d’art-thérapie, mon outil de prédilection est la chanson, qui vient toucher lamémoire, convoquer des souvenirs, réveiller des émotions. Je choisis le répertoire enfonction de l’âge de mes patients, optant pour des chansons des années de leurjeunesse. Et l’autre jour en atelier, une patiente a exprimé le besoin de s’échapper dela nostalgie que provoquait en elle les chansons de sa vie de trentenaire : « Je neveux plus du passé, je veux du présent, du nouveau, de l’inconnu ! » Soucieuse dem’adapter, je me suis exécutée, mais ma patiente m’a dit alors « C’est frustrant,impossible de chanter, je reconnais rien ! ». Alors, ancien ou nouveau pourenvelopper ma patiente de façon à la fois stimulante et apaisante ? Du connu ou duneuf ? Trop vieux, trop neuf, trop romantique, pas assez rock, il arrive que lethérapeute avec ses outils mal adaptés se sente impuissant à satisfaire le besoinémotionnel de son patient. J’ai donc décidé le compromis, d’alterner les époques, depasser de Piaf à Celine Dion et de Trenet à Johnny, pas assurée que cettealternance plaise mais en tous cas désireuse de m’adapter ! Ma patiente s’esttrouvée totalement apaisée, exprimant très clairement que mon souci d’écouter saremarque était la réponse dont elle avait au fond le plus besoin. Qu’importe l’époque,le genre de musique et le nom du groupe, elle s’est sentie entendue, respectée, etpar conséquent apaisée ! Ca n’est pas mon outil mais mon attitude qui était la justeréponse. Le choix de l’outil thérapeutique est déterminé par les goûts du patient,mais il reste second : que la thérapie passe par les claquettes, la danse du ventre, lachasse aux papillons ou la cuisine napolitaine, elle ne sera fructueuse et sourced’apaisement que grâce à l’alliance de confiance entre thérapeute et patient. Leprocessus thérapeutique est conditionné par l’adaptabilité du thérapeute !
Un max d’adaptabilité !
Un max d’adaptabilité !
En atelier d’art-thérapie, mon outil de prédilection est la chanson, qui vient toucher lamémoire, convoquer des souvenirs, réveiller des émotions. Je choisis le répertoire enfonction de l’âge de mes patients, optant pour des chansons des années de leurjeunesse. Et l’autre jour en atelier, une patiente a exprimé le besoin de s’échapper dela nostalgie que provoquait en elle les chansons de sa vie de trentenaire : « Je neveux plus du passé, je veux du présent, du nouveau, de l’inconnu ! » Soucieuse dem’adapter, je me suis exécutée, mais ma patiente m’a dit alors « C’est frustrant,impossible de chanter, je reconnais rien ! ». Alors, ancien ou nouveau pourenvelopper ma patiente de façon à la fois stimulante et apaisante ? Du connu ou duneuf ? Trop vieux, trop neuf, trop romantique, pas assez rock, il arrive que lethérapeute avec ses outils mal adaptés se sente impuissant à satisfaire le besoinémotionnel de son patient. J’ai donc décidé le compromis, d’alterner les époques, depasser de Piaf à Celine Dion et de Trenet à Johnny, pas assurée que cettealternance plaise mais en tous cas désireuse de m’adapter ! Ma patiente s’esttrouvée totalement apaisée, exprimant très clairement que mon souci d’écouter saremarque était la réponse dont elle avait au fond le plus besoin. Qu’importe l’époque,le genre de musique et le nom du groupe, elle s’est sentie entendue, respectée, etpar conséquent apaisée ! Ca n’est pas mon outil mais mon attitude qui était la justeréponse. Le choix de l’outil thérapeutique est déterminé par les goûts du patient,mais il reste second : que la thérapie passe par les claquettes, la danse du ventre, lachasse aux papillons ou la cuisine napolitaine, elle ne sera fructueuse et sourced’apaisement que grâce à l’alliance de confiance entre thérapeute et patient. Leprocessus thérapeutique est conditionné par l’adaptabilité du thérapeute !
Propositions
vendredi 6 septembre 2024
Thérapie Olympique !
Je suis, comme vous l’êtes sûrement, fascinée, épatée, bouleversée devant les exploits sportifs des athlètes des Jeux paralympiques. Bouleversée par ces athlètes qui déploient un courage inouï dans leur engagement sportif, dans ce dépassement (...)
lundi 2 septembre 2024
Vole-au-vent !
[ Rediffusion ] Vol-au-vent. Comme il est poétique ce mot ! Vol-au-vent, avec ses 2 V comme des ailes de mouettes, je trouve ce petit mot joli, indicateur de légèreté et de liberté, réveilleur de papilles pour les friands de pâte feuilletée (...)
vendredi 30 août 2024
Dans le grand zef !
[ Rediffusion ] La soufflante mémorable qui vient de balayer arbres et toits nous a secoués comme des figues ! Elle nous replonge dans notre impuissance et notre petitesse face audéchaînement des éléments. Et cette impuissance n’est-elle pas (...)
jeudi 29 août 2024
Le clown poète en nous !
[ Rediffusion ] Et si on lançait la grande semaine du gugusse, du bouffon, du pitre, du zouave et du charlot ? Si on laissait jaillir notre guignol, notre polichinelle ? Si on osait faire le mariolle ou le singe ? Mais oui ! Oson (...)
mercredi 28 août 2024
Pleurons de rire, rions aux larmes !
[ Rediffusion ] Ma patiente de 102 ans a les yeux bleus comme le ciel quand il est tout doux. Elle nomme dans une même phrase la joie de son long et beau vécu et la nostalgie du (...)
mardi 27 août 2024
L’important c’est la rose !
[ Rediffusion ] « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » Elle est si belle cette phrase de St Exupéry ! Et si la rose, c’était mon corps, ma (...)
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