Régulièrement je plonge dans des œuvres poétiques, pour dénicher les pépiteslumineuses que je propose ensuite en ateliers d’art-thérapie à mes patients toujourssensibles à la douceur des mots. En voyageant chez Victor Hugo, et notammentdans ses Voix intérieures de 1837, je me suis arrêtée là  : «  Le bien qu’on faitparfume l’âme, On s’en souvient toujours un peu  !  » Comme il sent bon ce parfum dubien qui reste autour de l’âme comme une brume de bonheur  ! Qui n’a pas envie defaire le bien pour garder son âme béatement enveloppée d’une senteur mirifique  ? Etqui donc, du bienfaiteur et du bien-fêté, se trouve ainsi parfumé par le bien  ? Mais les2 bien sûr  ! Là où il y a du bien, c’est chaque fois double ration de parfum, parfumpour celui qui donne et parfum pour celui qui reçoit. Parfums audacieux, exubérantset expressifs, parfums plus doux, romantiques, élégants, tous les accords sont justeset bons  ! Alors, elle sent pas bon la vie ? Mettons donc nos âmes au parfum dubonheur, vaporisons-nous de fragrances fleuries, fruitées et épicées  !