L’autre jour sur ma route, j’aperçois, accoudés main dans la main sur un balcon depremier étage, deux amoureux hilares. L’immeuble était clairement moche, et ces 2là irradiaient la scène de leurs sourires béats et donnaient au décor un charme tout àfait inespéré. On aurait dit Juliette et Roméo dans une version simplifiée nontragique. Le plus incroyable, c’est qu’ils avaient l’air de contempler ravis la parfaitemocheté du quartier : une route truffée de bitume sur laquelle passait à toutesberzingues une queue leu leu de bagnoles ultra bruyantes, pas de verdure maisquelques lampadaires en ciment et 2 horodateurs qui attendaient leur dû, et un peuplus loin à l’horizon, dans le prolongement de leurs regards ébahis, une centraleélectrique pleine de fils, de volts et de pylônes haute tension. Toute cette laideurenvironnante avait l’air de les inspirer profondément, de les nourrir, de les comblermême, au même titre qu’un coucher de soleil ultra romantique sur l’Océan iodé. Alorsça, j’ai été médusée devant ce contraste improbable : 2 êtres à leur balcon, irradiantde bonheur en extase devant rien, pire devant du mochissime, les oreilles saturéesde bruits de camions et le pif nourri aux gaz d’échappement. Quelque choseclairement m’échappait à moi ! Comment peut-on avoir l’air si heureux dans de tellesconditions ? J’avais devant moi la preuve vivante qu’il est possible d’être heureux entoutes conditions. Mais oui, à partir du moment où l’on vit qq chose de bon, relié parle cœur à un autre, la laideur et la nuisance du monde sont comme gommées. Labulle solitaire ou commune que forment nos émotions positives partagées nousprotège des agressions externes. Ce petit couple était protégé de l’excitationambiante par tout l’amour qui les reliait. Voilà ce qu’il faut travailler et nourrir ! Nosbulles de bien-être et de bonheur au balcon ! Et c’est exactement le but de l’art-thérapie : laisser un moment en suspens le stress ou le moche, pour s’hydrater par lechant, la danse, envelopper nos corps et nos psychés, nourrir le réservoir émotionnelpositif, s’entraider dans cette quête de ce qui nous fait profondément du bien. L’art-thérapie c’est la belle vie de balcon, un espace suspendu dans l’instant présent, àl’écart des agressions, un peu en hauteur. Du balcon, on voit, en entend, on sent cequi est laid, mais nourris en concentré de beau et de bon, ancrés ensemble dans lemeilleur, on n’est pas corrompus par les laideurs, le regard voit au-delà. Enchantonsnotre vie de ce qui nous fait du bien, du beau du bon, puis mettons-nous au balcon,et de nos balustrades rayonnons sans le savoir de nos éclats de joie, de lumière etd’amour ! Que votre semaine soit bellement romantique !
Le belle vie de balcon !
Le belle vie de balcon !
L’autre jour sur ma route, j’aperçois, accoudés main dans la main sur un balcon depremier étage, deux amoureux hilares. L’immeuble était clairement moche, et ces 2là irradiaient la scène de leurs sourires béats et donnaient au décor un charme tout àfait inespéré. On aurait dit Juliette et Roméo dans une version simplifiée nontragique. Le plus incroyable, c’est qu’ils avaient l’air de contempler ravis la parfaitemocheté du quartier : une route truffée de bitume sur laquelle passait à toutesberzingues une queue leu leu de bagnoles ultra bruyantes, pas de verdure maisquelques lampadaires en ciment et 2 horodateurs qui attendaient leur dû, et un peuplus loin à l’horizon, dans le prolongement de leurs regards ébahis, une centraleélectrique pleine de fils, de volts et de pylônes haute tension. Toute cette laideurenvironnante avait l’air de les inspirer profondément, de les nourrir, de les comblermême, au même titre qu’un coucher de soleil ultra romantique sur l’Océan iodé. Alorsça, j’ai été médusée devant ce contraste improbable : 2 êtres à leur balcon, irradiantde bonheur en extase devant rien, pire devant du mochissime, les oreilles saturéesde bruits de camions et le pif nourri aux gaz d’échappement. Quelque choseclairement m’échappait à moi ! Comment peut-on avoir l’air si heureux dans de tellesconditions ? J’avais devant moi la preuve vivante qu’il est possible d’être heureux entoutes conditions. Mais oui, à partir du moment où l’on vit qq chose de bon, relié parle cœur à un autre, la laideur et la nuisance du monde sont comme gommées. Labulle solitaire ou commune que forment nos émotions positives partagées nousprotège des agressions externes. Ce petit couple était protégé de l’excitationambiante par tout l’amour qui les reliait. Voilà ce qu’il faut travailler et nourrir ! Nosbulles de bien-être et de bonheur au balcon ! Et c’est exactement le but de l’art-thérapie : laisser un moment en suspens le stress ou le moche, pour s’hydrater par lechant, la danse, envelopper nos corps et nos psychés, nourrir le réservoir émotionnelpositif, s’entraider dans cette quête de ce qui nous fait profondément du bien. L’art-thérapie c’est la belle vie de balcon, un espace suspendu dans l’instant présent, àl’écart des agressions, un peu en hauteur. Du balcon, on voit, en entend, on sent cequi est laid, mais nourris en concentré de beau et de bon, ancrés ensemble dans lemeilleur, on n’est pas corrompus par les laideurs, le regard voit au-delà. Enchantonsnotre vie de ce qui nous fait du bien, du beau du bon, puis mettons-nous au balcon,et de nos balustrades rayonnons sans le savoir de nos éclats de joie, de lumière etd’amour ! Que votre semaine soit bellement romantique !
Propositions
lundi 27 octobre 2025
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lundi 13 octobre 2025
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