J’ai eu il y a peu la perspective d’avoir pour moi une journée off, seule, ce qui estrare ! J’ai décidé, en l’honneur de cette rareté, de ne rien décider, de ne rienprogrammer, organiser ni planifier cette journée. Je voulais la laisser vivre cettejournée, lui donner l’occasion de respirer de ses propres poumons, de se déroulerlibrement au fil des minutes, hors de mon contrôle habituel. Une journée comme unejolie p’tite coquille de noix, voguant, sans barre ni pilote, au gré des flots. Pas siévident de lâcher ce besoin naturel de truffer mon temps de tout un tas deretrouvailles joyeuses, d’activités palpitantes et de RV que je crois importants. Unejournée improvisée, avec comme unique lead, mon intuition et l’écoute du réel. Je melève et puis je vois ce qui se passe, je sens, j’écoute, j’observe, le cœur ouvert, sansrien attendre ni regarder l’heure. C’est ni plus ni moins ce qu’on peut s’offrir de vivreen vacances, quand nos vies d’hyper actifs sont enfin mises entre parenthèses, desjournées sans programme, du temps sans emploi spécifique. C’est aussi tout à fait lepropre de l’art-thérapie : en atelier on ne prévoit rien, on improvise pour laisserl’imaginaire se balader. Une journée à l’image d’un atelier : imprévisible ! Qu’il estbon d’expérimenter de telles coupures ! Tous mes sens s’en sont trouvés émus ! Toutm’a semblé plus goûtu, plus fin, plus profond, le chaud de la lumière, le son de ladanse du vent dans les lauriers, le concert épatant de multiples cui-cui, la puissancede ce cèdre géant, la frénésie comique d’un écureuil en balade, et ce p’tit papillonblanc qui me passait sous le pif, me chatouillait l’épaule, valsait autour de moi, m’estapparu comme le symbole de la simplicité d’une telle journée. Ah mais qu’est-cequ’on respire quand on ne fait rien ! Comme c’est simple ! Rien en dehors d’être là,attentif et poreux à ce qui se voit, s’entend, se sent. On prend conscience alors de lamultitude de cadeaux que nous offre le réel à longueur de journées ! Qu’on soit hyperactifs, retraités, étudiants ou gens du voyage, on devrait tous à mon sens s’octroyerde façon régulière la journée du rien. On l’appellerait la journée papillon et ce seraitla journée du goût, des sons, de l’imprévu, du surprenant et de l’archi simple ! Quevotre semaine soit belle, lumineuse comme un Morpho Blanc !
La journée du papillon !

La journée du papillon !
J’ai eu il y a peu la perspective d’avoir pour moi une journée off, seule, ce qui estrare ! J’ai décidé, en l’honneur de cette rareté, de ne rien décider, de ne rienprogrammer, organiser ni planifier cette journée. Je voulais la laisser vivre cettejournée, lui donner l’occasion de respirer de ses propres poumons, de se déroulerlibrement au fil des minutes, hors de mon contrôle habituel. Une journée comme unejolie p’tite coquille de noix, voguant, sans barre ni pilote, au gré des flots. Pas siévident de lâcher ce besoin naturel de truffer mon temps de tout un tas deretrouvailles joyeuses, d’activités palpitantes et de RV que je crois importants. Unejournée improvisée, avec comme unique lead, mon intuition et l’écoute du réel. Je melève et puis je vois ce qui se passe, je sens, j’écoute, j’observe, le cœur ouvert, sansrien attendre ni regarder l’heure. C’est ni plus ni moins ce qu’on peut s’offrir de vivreen vacances, quand nos vies d’hyper actifs sont enfin mises entre parenthèses, desjournées sans programme, du temps sans emploi spécifique. C’est aussi tout à fait lepropre de l’art-thérapie : en atelier on ne prévoit rien, on improvise pour laisserl’imaginaire se balader. Une journée à l’image d’un atelier : imprévisible ! Qu’il estbon d’expérimenter de telles coupures ! Tous mes sens s’en sont trouvés émus ! Toutm’a semblé plus goûtu, plus fin, plus profond, le chaud de la lumière, le son de ladanse du vent dans les lauriers, le concert épatant de multiples cui-cui, la puissancede ce cèdre géant, la frénésie comique d’un écureuil en balade, et ce p’tit papillonblanc qui me passait sous le pif, me chatouillait l’épaule, valsait autour de moi, m’estapparu comme le symbole de la simplicité d’une telle journée. Ah mais qu’est-cequ’on respire quand on ne fait rien ! Comme c’est simple ! Rien en dehors d’être là,attentif et poreux à ce qui se voit, s’entend, se sent. On prend conscience alors de lamultitude de cadeaux que nous offre le réel à longueur de journées ! Qu’on soit hyperactifs, retraités, étudiants ou gens du voyage, on devrait tous à mon sens s’octroyerde façon régulière la journée du rien. On l’appellerait la journée papillon et ce seraitla journée du goût, des sons, de l’imprévu, du surprenant et de l’archi simple ! Quevotre semaine soit belle, lumineuse comme un Morpho Blanc !
Propositions

lundi 29 septembre 2025
Fragiles mais forts dans le train de la vie !
Alors que je courais sur le quai pour attraper un train la semaine dernière, un couple bien plus rapideque moi me dépasse par la droite, valises derrière, cannes en avant : (…)

lundi 22 septembre 2025
Un ange à l’aéroport !
Je passais un matin il y a peu le contrôle à l’aéroport pour m’envoler vers ailleurs. Aucontrôle, les gens, la plupart ce jour-là gens d’affaires très affairés, étaient (…)

lundi 15 septembre 2025
« Elle est trop belle ta jupe ! »
J’ai adoré cette petite exclamation enthousiaste, toute chargée d’amour et d’humourque m’a lancée l’autre jour une patiente centenaire en conclusion d’un atelier (…)

lundi 8 septembre 2025
Le belle vie de balcon !
L’autre jour sur ma route, j’aperçois, accoudés main dans la main sur un balcon depremier étage, deux amoureux hilares. L’immeuble était clairement moche, et ces 2là irradiaient la scène de leurs sourires béats et donnaient au décor un (…)

vendredi 5 septembre 2025
Coup’tif thérapeutique !
[ Rediffusion ] En allant chez le coiffeur me faire couper les tifs, action qui n’a évidemment en soi rien de spectaculaire, j’ai réalisé à quel point chaque détail de notre (…)

jeudi 4 septembre 2025
Il fait beau !
[ Rediffusion ] Il fait beau !Je rentre d’un wk à Lille, rempli de de retrouvailles, de bonnes marchottes d’un boutà l’autre de la ville et de joyeusetés culturelles. Que c’est bon de retrouver sesenfants ! On chante avec Enrico que les (…)
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