[ Rediffusion ] J’ai une tendance, par gagatisme d’amour, à donner à mes proches des surnoms affectueux et tout à fait loufoques ! Cricri mimi, Malice cocotte, Tirlititi, Pascualiita, Ananas, Totoche, Milouche, Nancytronette, Daphnouille, Nat Nat et mat Mat, Juju,Miche codette et Marifi…Des surnoms tout sucrés installés dans les habitudes depuis quasi toujours, et dont ni eux ni moi n’avons même plus vraiment conscience !Donc, quand au volant, je nomme l’un ou l’autre à voix haute pour demander à l’assistance personnifiée de la voiture de déclencher le coup de fil, la voix de la voiture, qui est très consciencieuse, s’assure de bien exécuter ma demande en répétant systématiquement ma demande par cette phrase « D’accord, j’appelle Miche codette » « D’accord, j’appelle Malice cocotte » « D’accord, j’appelle Tirlititi »« D’accord, j’appelle Totoche ». Et je me marre alors en entendant ces noms délirants, je me demande qui a pu pondre des surnoms pareils, je m’étonne de ces appellations invraisemblables, et je réalise que c’est ma façon de nommer les gens que j’aime, de cette manière un peu drolatique et bizarre, et qui correspond vraiment j’avoue à la tendresse énorme que je ressens pour eux. La voix de la voiture est comme un écho à cette émotion tendre, comme un miroir à cette affection profonde et viscérale qui me relie à chacun d’eux. Chaque fois me saute au cœur combien j’aime chacune de ces personnes, combien ces liens sont importants, combien ma vie sans eux ne serait pas telle qu’elle est, belle et intensément riche de leur amour. Chaque fois au volant à l’écho de ces drôles de noms, je ris de la joie de ces liens. Le pouvoir de l’écho, la force du miroir, l’impact de la reformulation ! C’est par ce moyen que l’art-thérapie vient provoquer des prises de conscience libératrices ! Le retour dans nos oreilles de nos propres dires par la voix d’un autre, renvoyés mot pour mot, leur apportent un poids nouveau, les met en lumière et nous permet d’accéder à une conscience plus profonde et plus fine du sens qu’ils ont pour nous. L’écho c’est la reformulation par le thérapeute OU par l’œuvre : la création a ce but de renvoyer à l’auteur une partie de lui-même, d’être à la fois le réceptacle et le messager, le révélateur des émotions présentes. Le face à face avec sa toile, son masque, son texte, est un révélateur d’identité. Nous avons besoin de ces prises de conscience pour devenir plus pleinement qui nous sommes ! Si dans un carrosse une voix qui répète des surnoms peut se faire l’écho de nos profondeurs, que dire de la puissance de l’art-thérapie ! Que votre semaine soit belle, toute résonnante d’échos qui en disent long sur l’essentiel !
L’écho thérapeutique !
L’écho thérapeutique !
J’ai une tendance, par gagatisme d’amour, à donner à mes proches des surnomsaffectueux et tout à fait loufoques ! Cricri mimi, Malice cocotte, Tirlititi, Pascualiita,Ananas, Totoche, Milouche, Nancytronette, Daphnouille, Nat Nat et mat Mat, Juju,Miche codette et Marifi…Des surnoms tout sucrés installés dans les habitudesdepuis quasi toujours, et dont ni eux ni moi n’avons même plus vraiment conscience !Donc, quand au volant, je nomme l’un ou l’autre à voix haute pour demander àl’assistance personnifiée de la voiture de déclencher le coup de fil, la voix de lavoiture, qui est très consciencieuse, s’assure de bien exécuter ma demande enrépétant systématiquement ma demande par cette phrase « D’accord, j’appelleMiche codette » « D’accord, j’appelle Malice cocotte » « D’accord, j’appelle Tirlititi »« D’accord, j’appelle Totoche ». Et je me marre alors en entendant ces nomsdélirants, je me demande qui a pu pondre des surnoms pareils, je m’étonne de cesappellations invraisemblables, et je réalise que c’est ma façon de nommer les gensque j’aime, de cette manière un peu drolatique et bizarre, et qui correspond vraimentj’avoue à la tendresse énorme que je ressens pour eux. La voix de la voiture estcomme un écho à cette émotion tendre, comme un miroir à cette affection profondeet viscérale qui me relie à chacun d’eux. Chaque fois me saute au cœur combienj’aime chacune de ces personnes, combien ces liens sont importants, combien mavie sans eux ne serait pas telle qu’elle est, belle et intensément riche de leur amour.Chaque fois au volant à l’écho de ces drôles de noms, je ris de la joie de ces liens.Lepouvoir de l’écho, la force du miroir, l’impact de la reformulation ! C’est par ce moyenque l’art-thérapie vient provoquer des prises de conscience libératrices ! Le retourdans nos oreilles de nos propres dires par la voix d’un autre, renvoyés mot pour mot,leur apportent un poids nouveau, les met en lumière et nous permet d’accéder à uneconscience plus profonde et plus fine du sens qu’ils ont pour nous. L’écho c’est lareformulation par le thérapeute OU par l’œuvre : la création a ce but de renvoyer àl’auteur une partie de lui-même, d’être à la fois le réceptacle et le messager, lerévélateur des émotions présentes. Le face à face avec sa toile, son masque, sontexte, est un révélateur d’identité. Nous avons besoin de ces prises de consciencepour devenir plus pleinement qui nous sommes ! Si dans un carrosse une voix quirépète des surnoms peut se faire l’écho de nos profondeurs, que dire de lapuissance de l’art-thérapie ! Que votre semaine soit belle, toute résonnante d’échosqui en disent long sur l’essentiel !
Propositions
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