Il fait beau !Je rentre d’un wk à Lille, rempli de de retrouvailles, de bonnes marchottes d’un boutà l’autre de la ville et de joyeusetés culturelles. Que c’est bon de retrouver sesenfants ! On chante avec Enrico que les ch’tis ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ontpas dehors. C’est une réalité indéniable, là-haut le ciel est très fréquemment bas,c’est-à-dire que la grisaille céleste s’arrête à peine au-dessus de nos têtes, noustouche quasiment les parapluies et les bonnets. On évolue sous un manteau épais,uniformément gris, à la fois enveloppant par son côté cotonneux et écrasant par saproximité, et on apprécie se déplacer et se réfugier sous les motifs d’un parapluie àpois roses ou à crocodiles verts. Car oui, faute de lumière et de rayons chauds, on abesoin au moins de fantaisies ! Dans ces conditions de météo quotidienne, quand unmorceau de bleu apparait par miracle dans une trouée de nuages, on est totalementsurexcités de redécouvrir le ciel ! C’est touchant de nous voir unanimement réagiravec un tel enthousiasme ! On est ébahis par ce p’tit coin de ciel qui s’offre à nouscomme un cadeau rare, ponctuel, éphémère ! Et on s’exclame tous en chœur : « ça yest, il fait beau ! ». On le sait, « il fait beau » est une remarque tout à fait subjectiveselon qu’on se trouve dans le Nord, en Ecosse, en Bretagne, au Pays Basque ou surla côte d’Azur. Plus le gris est tenace, plus les apparitions de bleu et de lumière sontreçues et fêtées comme des moments de grâce. Quand on est pauvres de lumière,on est beaucoup plus sensibles à ses apparitions ! La présence de ciel bleu est unévènement pour les ch’tis, alors qu’elle est peut-être une habitude, voire une banalitépour les Niçois. Toute lumière est un cadeau inouï, et c’est une très belle analogie duchemin art-thérapeutique. Quand nos états émotionnels intérieurs sont brumeux,plafond bas, la moindre joie vécue dans la créativité peut être reçue comme unepépite et nous aider à la résurrection. Quand on va mal, quand on est tristes, quandon se sent seuls, les ouvertures lumineuses générées par l’art en art-thérapie, sontdes hauts lieux de restauration, de remontée, de respiration, de retour à l’envie, àl’espoir ! Que nous soyons ch’tis, Manchots ou Méditerranéens, c’est bon de nousrappeler la chance que le soleil existe, qu’il soit visible ou camouflé. Que noussoyons mélancoliques ou tout pleins de liesse, c’est bon de créer librement pourstimuler notre réservoir à Vie !
Il fait beau !

Il fait beau !
Il fait beau !Je rentre d’un wk à Lille, rempli de de retrouvailles, de bonnes marchottes d’un boutà l’autre de la ville et de joyeusetés culturelles. Que c’est bon de retrouver sesenfants ! On chante avec Enrico que les ch’tis ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ontpas dehors. C’est une réalité indéniable, là-haut le ciel est très fréquemment bas,c’est-à-dire que la grisaille céleste s’arrête à peine au-dessus de nos têtes, noustouche quasiment les parapluies et les bonnets. On évolue sous un manteau épais,uniformément gris, à la fois enveloppant par son côté cotonneux et écrasant par saproximité, et on apprécie se déplacer et se réfugier sous les motifs d’un parapluie àpois roses ou à crocodiles verts. Car oui, faute de lumière et de rayons chauds, on abesoin au moins de fantaisies ! Dans ces conditions de météo quotidienne, quand unmorceau de bleu apparait par miracle dans une trouée de nuages, on est totalementsurexcités de redécouvrir le ciel ! C’est touchant de nous voir unanimement réagiravec un tel enthousiasme ! On est ébahis par ce p’tit coin de ciel qui s’offre à nouscomme un cadeau rare, ponctuel, éphémère ! Et on s’exclame tous en chœur : « ça yest, il fait beau ! ». On le sait, « il fait beau » est une remarque tout à fait subjectiveselon qu’on se trouve dans le Nord, en Ecosse, en Bretagne, au Pays Basque ou surla côte d’Azur. Plus le gris est tenace, plus les apparitions de bleu et de lumière sontreçues et fêtées comme des moments de grâce. Quand on est pauvres de lumière,on est beaucoup plus sensibles à ses apparitions ! La présence de ciel bleu est unévènement pour les ch’tis, alors qu’elle est peut-être une habitude, voire une banalitépour les Niçois. Toute lumière est un cadeau inouï, et c’est une très belle analogie duchemin art-thérapeutique. Quand nos états émotionnels intérieurs sont brumeux,plafond bas, la moindre joie vécue dans la créativité peut être reçue comme unepépite et nous aider à la résurrection. Quand on va mal, quand on est tristes, quandon se sent seuls, les ouvertures lumineuses générées par l’art en art-thérapie, sontdes hauts lieux de restauration, de remontée, de respiration, de retour à l’envie, àl’espoir ! Que nous soyons ch’tis, Manchots ou Méditerranéens, c’est bon de nousrappeler la chance que le soleil existe, qu’il soit visible ou camouflé. Que noussoyons mélancoliques ou tout pleins de liesse, c’est bon de créer librement pourstimuler notre réservoir à Vie !
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