Hier en atelier chant et danse-thérapie, j’ai été, une nouvelle fois, témoin de scènesde rêve. J’ai assisté à des moments magiques de lâcher-prise corporel de patients àbout de souffle ressuscités par la puissance de la musique. En Ehpad, sur unmorceau disco des années 70, Janine, qui crie dans les couloirs à qui veut bienl’entendre qu’elle veut être appelée de son surnom fétiche Jaja, que je trouve endébut d’atelier toute repliée sur des douleurs abdominales, a mis le feu dans la salle !Mieux que Johnny je vous le dis ! Au moment où je lance le morceau et enclenchemoi-même quelques mouvements, sobres en amplitude mais dynamiques etrythmés, je vois Jaja se déplier depuis le fond de son fauteuil, se dérouler, relever lebuste, le menton, tenir haut son visage comme allumé d’une énergie nouvelle, pétillerdes prunelles, sourire de toutes ses dents, et danser avec une détermination prochede la frénésie, assise oui, mais en mouvements de pied en cap, d’une façon toutsimplement fascinante ! Cette musique pop, qui a je l’avoue dans son rythme un p’titcôté psychédélique, a littéralement appelé Jaja, l’a réveillée, rejointe au fond de sonrepli, a stimulé son réservoir énergétique avec une efficacité proche du miracle. Jajas’est relevée, s’est ouverte, s’est reconnectée à la source d’émotions positivesprofondes. On aurait dit que la sève jaillissait à nouveau, verticalisait Jaja, luiredonnant impulsion, envie, musculature, tonus, rire ! Et Jaja n’était pas pour autantautarcique dans une bulle coupée du réel comme sous l’emprise de psychotropeshallucinogènes, non bien au contraire ! Jaja incitait ses copains de groupe à entrerdans la danse : Allez Simone, danse avec moi ! Georgette, tu bouges ? WouhouDenise, allez, danse, va-z-y ! Elle était connectée en profondeur à son énergiepropre, au point d’en déborder, d’avoir besoin d’en faire profiter les copines, lesinviter à lâcher la vapeur, les embarquer dans sa joie. Et je peux vous assurer que saferveur, tellement belle et puissante, était radicalement contagieuse. Il a suffi d’uneimpulsion musicale, venue toucher dans le mille la sensibilité de Jaja, ce morceaudisco activant sûrement une mémoire émotionnelle hautement positive, pour activerle corps de Jaja avec une force fabuleuse, réveiller le désir abyssal de vie, et la fairecirculer dans le groupe comme une onde de choc ! Nous thérapeutes, ne savons pasquel outil ira toucher au plus juste et au plus profond les mémoires de nos patients.Ce matin, c’est un morceau de Jazz, enveloppant comme du caramel chaud, qui estvenu embaumer le cœur d’une autre patiente, et l’a plongée dans un état deravissement totalement détendu. En atelier, on fait des choix oui, peu à peu mieuxciblés, à l’intuition et à l’observation, parce qu’on est à l’écoute, c’est notre boulot dethérapeute, mais on est bien conscients que ce qui advient en atelier dans lestréfonds psychiques, émotionnels et corporels de nos patients, nous échappe etnous invite à la contemplation, à une profonde humilité et à la gratitude. Merci Jaja !!Si nous connaissons notre point sensible, celui qu’il est bon de nourrir à coups debelles musiques ou de douce voix Jazzy, qui vous fait décoller dans des dansesfrénétiques en vous donnant envie d’embarquer tous vos proches, plongeons -y sansretenue, sans bretelle et sans frein, car c’est la vie et elle est belle !
Du disco pour Jaja !

Du disco pour Jaja !
Hier en atelier chant et danse-thérapie, j’ai été, une nouvelle fois, témoin de scènesde rêve. J’ai assisté à des moments magiques de lâcher-prise corporel de patients àbout de souffle ressuscités par la puissance de la musique. En Ehpad, sur unmorceau disco des années 70, Janine, qui crie dans les couloirs à qui veut bienl’entendre qu’elle veut être appelée de son surnom fétiche Jaja, que je trouve endébut d’atelier toute repliée sur des douleurs abdominales, a mis le feu dans la salle !Mieux que Johnny je vous le dis ! Au moment où je lance le morceau et enclenchemoi-même quelques mouvements, sobres en amplitude mais dynamiques etrythmés, je vois Jaja se déplier depuis le fond de son fauteuil, se dérouler, relever lebuste, le menton, tenir haut son visage comme allumé d’une énergie nouvelle, pétillerdes prunelles, sourire de toutes ses dents, et danser avec une détermination prochede la frénésie, assise oui, mais en mouvements de pied en cap, d’une façon toutsimplement fascinante ! Cette musique pop, qui a je l’avoue dans son rythme un p’titcôté psychédélique, a littéralement appelé Jaja, l’a réveillée, rejointe au fond de sonrepli, a stimulé son réservoir énergétique avec une efficacité proche du miracle. Jajas’est relevée, s’est ouverte, s’est reconnectée à la source d’émotions positivesprofondes. On aurait dit que la sève jaillissait à nouveau, verticalisait Jaja, luiredonnant impulsion, envie, musculature, tonus, rire ! Et Jaja n’était pas pour autantautarcique dans une bulle coupée du réel comme sous l’emprise de psychotropeshallucinogènes, non bien au contraire ! Jaja incitait ses copains de groupe à entrerdans la danse : Allez Simone, danse avec moi ! Georgette, tu bouges ? WouhouDenise, allez, danse, va-z-y ! Elle était connectée en profondeur à son énergiepropre, au point d’en déborder, d’avoir besoin d’en faire profiter les copines, lesinviter à lâcher la vapeur, les embarquer dans sa joie. Et je peux vous assurer que saferveur, tellement belle et puissante, était radicalement contagieuse. Il a suffi d’uneimpulsion musicale, venue toucher dans le mille la sensibilité de Jaja, ce morceaudisco activant sûrement une mémoire émotionnelle hautement positive, pour activerle corps de Jaja avec une force fabuleuse, réveiller le désir abyssal de vie, et la fairecirculer dans le groupe comme une onde de choc ! Nous thérapeutes, ne savons pasquel outil ira toucher au plus juste et au plus profond les mémoires de nos patients.Ce matin, c’est un morceau de Jazz, enveloppant comme du caramel chaud, qui estvenu embaumer le cœur d’une autre patiente, et l’a plongée dans un état deravissement totalement détendu. En atelier, on fait des choix oui, peu à peu mieuxciblés, à l’intuition et à l’observation, parce qu’on est à l’écoute, c’est notre boulot dethérapeute, mais on est bien conscients que ce qui advient en atelier dans lestréfonds psychiques, émotionnels et corporels de nos patients, nous échappe etnous invite à la contemplation, à une profonde humilité et à la gratitude. Merci Jaja !!Si nous connaissons notre point sensible, celui qu’il est bon de nourrir à coups debelles musiques ou de douce voix Jazzy, qui vous fait décoller dans des dansesfrénétiques en vous donnant envie d’embarquer tous vos proches, plongeons -y sansretenue, sans bretelle et sans frein, car c’est la vie et elle est belle !
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