[ Rediffusion ] L’autre soir, à l’occasion d’une fiesta, on s’est accoutrés en hippies des années 70.C’était drôle ! et c’est drôle comme le déguisement, fait pour transformer l’apparence,peut de façon tout à fait inattendue, révéler une partie de soi !Quand j’enfile mon fût pattes d’éléphant en nylon vert pomme et ma chemise orangecol pelle à tarte, je m’enveloppe d’une peau qui n’est pas la mienne et je joue auhippie grâce à mon nouveau look, je me sens hippie parce que j’en ai adopté ladégaine, la couleur et la forme.Or il arrive que certains costumes nous collent si bien à la peau qu’ils nous révèlentlittéralement une part de nous encore non explorée, laissée de côté.Si j’ai en moi une tendance hippie ignorée, le costume va se charger de me larévéler : je vais me sentir si bien dans mes fringues de hippie que le costume ne seraplus une feinte mais une révélation, non plus une apparence mais une apparition, larévélation d’une part de moi !Je me découvre alors en partie hippie, je réalise mon appétence réelle pour un modede vie simple et frugal, j’ai la nostalgie d’un mode de vie partagée, en paix, en accordavec la nature, je ne veux pas de la société de consommation, je suis anti-conformiste, j’ai soif de liberté individuelle, je rêve d’amour universel, j’adopte lesmodes d’expression artistiques de la culture hippie, la musique, la mode multi-couleurs ultra fleurie, la danse spontanée et le mouvement libre, je lutte pourl’écologie, je prône la décroissance, j’aspire à une société égalitaire ! Bref je ne suispas déguisée en hippie, je suis hippie dans mes fringues de hippie ! Monaccoutrement d’un soir fait office de décalcomanie d’une part de mes valeurs !Le déguisement n’est plus un masque, une comédie, un camouflage, il est undévoilement, un aveu, une déclaration à soi et aux autres. Il met en lumière uneréalité intérieure, on est passés du jeu à la découverte ! Le déguisement ne sert plusde simulation mais de stimulation et de révélation.Bien sûr, mon exemple est un brin caricatural mais ce phénomène de mise au jourpar le costume, de découverte de soi à partir du jeu, du jeu au JE, est une belleanalogie de l’art-thérapie : jouer, rêver, oser s’embarquer dans la créativité etl’imaginaire, laisser les vannes s’ouvrir et voir remonter des parts profondes de nosêtres, celles qui sont camouflées sous les bienséances et l’image sociale. Il ne s’agitpas d’un retour à l’état sauvage bien sûr que non, mais de laisser la vérité de nosêtres advenir de plus en plus bellement ! La vérité d’être au-delà des filtres !S’il nous prend l’envie de nous déguiser mercredi en pissenlit, en papillon à pois, ensirène ou en Davy Crockett, osons le grain de folie ! Un costume de rien peut révélerun homme pour le plus grand bonheur de la vérité.
Déguisement thérapeutique !
Déguisement thérapeutique !
L’autre soir, à l’occasion d’une fiesta, on s’est accoutrés en hippies des années 70.C’était drôle ! et c’est drôle comme le déguisement, fait pour transformer l’apparence,peut de façon tout à fait inattendue, révéler une partie de soi !Quand j’enfile mon fût pattes d’éléphant en nylon vert pomme et ma chemise orangecol pelle à tarte, je m’enveloppe d’une peau qui n’est pas la mienne et je joue auhippie grâce à mon nouveau look, je me sens hippie parce que j’en ai adopté ladégaine, la couleur et la forme.Or il arrive que certains costumes nous collent si bien à la peau qu’ils nous révèlentlittéralement une part de nous encore non explorée, laissée de côté.Si j’ai en moi une tendance hippie ignorée, le costume va se charger de me larévéler : je vais me sentir si bien dans mes fringues de hippie que le costume ne seraplus une feinte mais une révélation, non plus une apparence mais une apparition, larévélation d’une part de moi !Je me découvre alors en partie hippie, je réalise mon appétence réelle pour un modede vie simple et frugal, j’ai la nostalgie d’un mode de vie partagée, en paix, en accordavec la nature, je ne veux pas de la société de consommation, je suis anti-conformiste, j’ai soif de liberté individuelle, je rêve d’amour universel, j’adopte lesmodes d’expression artistiques de la culture hippie, la musique, la mode multi-couleurs ultra fleurie, la danse spontanée et le mouvement libre, je lutte pourl’écologie, je prône la décroissance, j’aspire à une société égalitaire ! Bref je ne suispas déguisée en hippie, je suis hippie dans mes fringues de hippie ! Monaccoutrement d’un soir fait office de décalcomanie d’une part de mes valeurs !Le déguisement n’est plus un masque, une comédie, un camouflage, il est undévoilement, un aveu, une déclaration à soi et aux autres. Il met en lumière uneréalité intérieure, on est passés du jeu à la découverte ! Le déguisement ne sert plusde simulation mais de stimulation et de révélation.Bien sûr, mon exemple est un brin caricatural mais ce phénomène de mise au jourpar le costume, de découverte de soi à partir du jeu, du jeu au JE, est une belleanalogie de l’art-thérapie : jouer, rêver, oser s’embarquer dans la créativité etl’imaginaire, laisser les vannes s’ouvrir et voir remonter des parts profondes de nosêtres, celles qui sont camouflées sous les bienséances et l’image sociale. Il ne s’agitpas d’un retour à l’état sauvage bien sûr que non, mais de laisser la vérité de nosêtres advenir de plus en plus bellement ! La vérité d’être au-delà des filtres !S’il nous prend l’envie de nous déguiser mercredi en pissenlit, en papillon à pois, ensirène ou en Davy Crockett, osons le grain de folie ! Un costume de rien peut révélerun homme pour le plus grand bonheur de la vérité.
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