[ Rediffusion ] Depuis chez soi, on n’a pas forcément la chance d’avoir une vue mirobolante sur lanature, la verdure, le ciel ou l’horizon. Quand on habite dans un appart en ville dansune rue étroite au premier étage d’un immeuble, à priori on n’est pas spécialementinondé de lumière dans son salon. Et pourtant, nos yeux ont besoin d’engranger dubeau, nos rétines ont soif de recevoir et capter les rayons lumineux pour lestransmettre au système nerveux central. L’oeil humain est capable de distinguer deuxmillions de nuances de couleur et 750 niveaux de luminosité. Une merveille toutsimplement sidérante ! La rétine et la lumière, la rencontre de 2 miracles. Lumière, lemot lui-même est doux à prononcer, il commence en tunnel, les lèvres avancées enforme de cavité secrète, et puis il s’ouvre dans un sourire qui éclaire les pommetteset tout le visage avec. Lumière, un mot magique ! Quand on le prononce en boucle, ila le pouvoir de nous aérer le palais, les poumons, de nous oxygéner, de réveiller lestrésors qui sommeillent en nous. Lumière, c’est un mot qui insuffle la vie ! Quand jesors de chez nous, que j’atteins le bout du chemin jusqu’à la route et tourne à droitepour rouler 200 mètres, j’arrive sur une hauteur avec vue imprenable sur lesPyrénées. Et chaque fois, à cette apparition, j’ai la même sensation que mon corpss’élargit des poumons jusqu’aux pieds. C’est large, grand, profond. Si j’étais demauvais poil en sortant du garage, je suis immédiatement calmée. C’est un shoot àl’hélium sans aucun risque d’effets secondaires. L’horizon, la beauté du décor, lalumière, viennent durablement ouvrir et modifier notre système émotionnel. S’engaver est purement thérapeutique. On parle de nature-thérapie, d’écothérapie, quiinclue la contemplation du beau mais aussi les interactions avec nos amis les bêtes,le jardinage, les excursions, le sport en plein air, à l’abri de la sur-sollicitationhabituelle par les bruits, les images, les odeurs de pollution. Le stress est réduit, lesdéfenses immunitaires boostées, nos sens éveillées et nourris, l’essentiel retrouvé !On est parfois loin de la nature et des décors grandioses, on ne peut pas toujourss’offrir de belles virées contemplatives qui nous écarquillent l’âme. Alors l’attention aupetit et au simple reste peut-être à portée d’œil, une feuille, une fleur, un chat, unbout du ciel par un vélux, un caillou blanc, une pomme. Mes patients Alzheimers’apaisent dans l’observation de Paulette, Ginette et Marinette les 3 poulettesthérapeutiques du centre, qui caquettent et picorent entre les bâtiments. La lumière,le beau sous toutes ses formes nous soulève, nous élève, nous enlève à nos maux.De la rétine à l’âme, gargarisons-nous en !
De la rétine à l’âme !
De la rétine à l’âme !
Depuis chez soi, on n’a pas forcément la chance d’avoir une vue mirobolante sur lanature, la verdure, le ciel ou l’horizon. Quand on habite dans un appart en ville dansune rue étroite au premier étage d’un immeuble, à priori on n’est pas spécialementinondé de lumière dans son salon. Et pourtant, nos yeux ont besoin d’engranger dubeau, nos rétines ont soif de recevoir et capter les rayons lumineux pour lestransmettre au système nerveux central. L’oeil humain est capable de distinguer deuxmillions de nuances de couleur et 750 niveaux de luminosité. Une merveille toutsimplement sidérante ! La rétine et la lumière, la rencontre de 2 miracles. Lumière, lemot lui-même est doux à prononcer, il commence en tunnel, les lèvres avancées enforme de cavité secrète, et puis il s’ouvre dans un sourire qui éclaire les pommetteset tout le visage avec. Lumière, un mot magique ! Quand on le prononce en boucle, ila le pouvoir de nous aérer le palais, les poumons, de nous oxygéner, de réveiller lestrésors qui sommeillent en nous. Lumière, c’est un mot qui insuffle la vie ! Quand jesors de chez nous, que j’atteins le bout du chemin jusqu’à la route et tourne à droitepour rouler 200 mètres, j’arrive sur une hauteur avec vue imprenable sur lesPyrénées. Et chaque fois, à cette apparition, j’ai la même sensation que mon corpss’élargit des poumons jusqu’aux pieds. C’est large, grand, profond. Si j’étais demauvais poil en sortant du garage, je suis immédiatement calmée. C’est un shoot àl’hélium sans aucun risque d’effets secondaires. L’horizon, la beauté du décor, lalumière, viennent durablement ouvrir et modifier notre système émotionnel. S’engaver est purement thérapeutique. On parle de nature-thérapie, d’écothérapie, quiinclue la contemplation du beau mais aussi les interactions avec nos amis les bêtes,le jardinage, les excursions, le sport en plein air, à l’abri de la sur-sollicitationhabituelle par les bruits, les images, les odeurs de pollution. Le stress est réduit, lesdéfenses immunitaires boostées, nos sens éveillées et nourris, l’essentiel retrouvé !On est parfois loin de la nature et des décors grandioses, on ne peut pas toujourss’offrir de belles virées contemplatives qui nous écarquillent l’âme. Alors l’attention aupetit et au simple reste peut-être à portée d’œil, une feuille, une fleur, un chat, unbout du ciel par un vélux, un caillou blanc, une pomme. Mes patients Alzheimers’apaisent dans l’observation de Paulette, Ginette et Marinette les 3 poulettesthérapeutiques du centre, qui caquettent et picorent entre les bâtiments. La lumière,le beau sous toutes ses formes nous soulève, nous élève, nous enlève à nos maux.De la rétine à l’âme, gargarisons-nous en !
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