Il nous est tous arrivé sans doute, à l’occasion d’un voyage exceptionnel, de coller notre pif contre le hublot de l’avion, pour contempler baba la couche crémeuse de nuages chantilly au-dessus de laquelle on plane dans l’immensité du bleu céleste. Etre assis là, dans nos petits fauteuils presque confortables, dans cet engin ailé qui nous promène à 10000 mètres au-dessus du niveau de la mer, c’est quand même surréaliste non ? Extraordinaire d’être le spectateur de ce décor grandiose formé de gouttelettes d’eau et de cristaux de glace condensés en suspension dans l’air ! Je suis fascinée par la lumière inouïe, médusée par les formes vivantes que prennent ces gros paquets moelleux, blancs éclatants éclairés par le soleil. Mais qu’est-ce que c’est beau ! Mes nuages de prédilection, ce sont les cumulus congestus, ces nuages qui grossissent en bourgeonnant comme d’énormes choux-fleurs. Je peux passer la totalité du voyage à me perdre dans cet univers magique de moutons cotonneux aux contours improbables, à m’imaginer rebondir en saltos avant-arrière d’un monticule douillet à l’autre, à me laisser embarquer dans ce royaume du doux et du velouté. Je ne vole plus en avion, je voyage dans le monde souple et rond de nuages dodus à nez ronds, à dos bombés, à courbes ballonnées. Je suis ébahie, éberluée, ébaubie ! Et je me dis tout en rêvant, tout en planant dans ce monde à part, voilà 2 visions tout à fait différentes d’une même réalité, selon qu’on se trouve sur la terre ou dans le ciel… Vu du dessus depuis le hublot de notre coucou, ces cumulus congestus bourgeonnants sont blancs purs, irradiants, éclaboussants de clarté et de lumière, alors que vus du dessous depuis la terre, ils sont gris sombres dans leurs bases, et apportent des averses de pluie, de neige, c’est beaucoup moins enthousiasmant ! Voilà tout le principe du processus art-thérapeutique : passer du sombre à la lumière comme en plein vol, de la vision du dessous à celle du dessus, en laissant l’imaginaire créatif nous embarquer, adopter une posture décalée, par le chant, la danse, les fables, prendre de la hauteur pour aborder les nœuds émotionnels douloureux et les traumas par un autre biais, celui du rêve, de la poésie, de l’imaginaire et de la créativité ! Il est bon de passer du frontal à l’évasion, non pas pour oublier le réel, mais pour l’appréhender plus en douceur, et l’envelopper de nos âmes d’artistes. Nous le savons les altocumulus floccus, les stratocumulus perlucidus, les nimbostratus ou les cirrostratus nebulosus, symboliques de nos émotions lourdes, ont leur face sombre et leur face éclairée : être accompagnée c’est prendre de l’altitude pour aller respirer au zénith. Elle est pas belle la vie ? Chargée en nuages peut-être, mais éclairée de la force de la lumière !
De l’autre côté des nuages !
De l’autre côté des nuages !
Il nous est tous arrivé sans doute, à l’occasion d’un voyage exceptionnel, de coller notre pif contre le hublot de l’avion, pour contempler baba la couche crémeuse de nuages chantilly au-dessus de laquelle on plane dans l’immensité du bleu céleste. Etre assis là, dans nos petits fauteuils presque confortables, dans cet engin ailé qui nous promène à 10000 mètres au-dessus du niveau de la mer, c’est quand même surréaliste non ? Extraordinaire d’être le spectateur de ce décor grandiose formé de gouttelettes d’eau et de cristaux de glace condensés en suspension dans l’air ! Je suis fascinée par la lumière inouïe, médusée par les formes vivantes que prennent ces gros paquets moelleux, blancs éclatants éclairés par le soleil. Mais qu’est-ce que c’est beau ! Mes nuages de prédilection, ce sont les cumulus congestus, ces nuages qui grossissent en bourgeonnant comme d’énormes choux-fleurs. Je peux passer la totalité du voyage à me perdre dans cet univers magique de moutons cotonneux aux contours improbables, à m’imaginer rebondir en saltos avant-arrière d’un monticule douillet à l’autre, à me laisser embarquer dans ce royaume du doux et du velouté. Je ne vole plus en avion, je voyage dans le monde souple et rond de nuages dodus à nez ronds, à dos bombés, à courbes ballonnées. Je suis ébahie, éberluée, ébaubie ! Et je me dis tout en rêvant, tout en planant dans ce monde à part, voilà 2 visions tout à fait différentes d’une même réalité, selon qu’on se trouve sur la terre ou dans le ciel… Vu du dessus depuis le hublot de notre coucou, ces cumulus congestus bourgeonnants sont blancs purs, irradiants, éclaboussants de clarté et de lumière, alors que vus du dessous depuis la terre, ils sont gris sombres dans leurs bases, et apportent des averses de pluie, de neige, c’est beaucoup moins enthousiasmant ! Voilà tout le principe du processus art-thérapeutique : passer du sombre à la lumière comme en plein vol, de la vision du dessous à celle du dessus, en laissant l’imaginaire créatif nous embarquer, adopter une posture décalée, par le chant, la danse, les fables, prendre de la hauteur pour aborder les nœuds émotionnels douloureux et les traumas par un autre biais, celui du rêve, de la poésie, de l’imaginaire et de la créativité ! Il est bon de passer du frontal à l’évasion, non pas pour oublier le réel, mais pour l’appréhender plus en douceur, et l’envelopper de nos âmes d’artistes. Nous le savons les altocumulus floccus, les stratocumulus perlucidus, les nimbostratus ou les cirrostratus nebulosus, symboliques de nos émotions lourdes, ont leur face sombre et leur face éclairée : être accompagnée c’est prendre de l’altitude pour aller respirer au zénith. Elle est pas belle la vie ? Chargée en nuages peut-être, mais éclairée de la force de la lumière !
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