[ Rediffusion ] Il y a dans certains bouquins de belles phrases clés qui tout à coup vous sonnent lesclochettes du coeur et résonnent en vous comme une évidence. Ça a été le cas pourmoi avec cette phrase d’Alexandre jardin sur la gaieté de son père : « Cette gaietéqu’irradie les grands désespérés, cette joie qui nait de la fréquentation des chagrinsinsondables ». C’est tellement fort ! Du mal le plus profond peut naître une joiedémesurément belle. C’est si juste cette connexion paradoxale entre la souffrance etla joie. Des abîmes creusés en nous par la souffrance peuvent jaillir des geysers dejoie lumineuse et chaude ! Si l’on est rarement joyeux au moment même où notresouffrance est la plus aigüe, les douleurs, les chagrins, les bosses, les blessures, lescoups, les peines, les deuils, les abandons, creusent indéniablement en nous desespaces abyssales, porteurs plus tard d’une fécondité inversement proportionnelle.Faut-il pour autant avoir nécessairement souffert pour être joyeux ? Faut-il avoir étécogné, abîmé, abandonné et repoussé pour être habité d’une joie irradiante etcontagieuse ? Et nous voilà bien en face du processus art-thérapeutique : allerchercher en nous les souffrances les plus odieuses, les tracter jusqu’à la lumière, eten extraire le nectar c’est-à-dire la joie, cette joie mêlée de fierté d’avoir traversé lepire, la joie d’être des conquérants, des rescapés, des survivants. Prenons une olive,nous, pressons-la, c’est la souffrance, et voilà l’huile, qui est la joie. Suivre unethérapie c’est faire la démarche volontaire et courageuse de regarder ses douleursintimes pour extraire d’elles cette joie sans prix. C’est muer le mal en joie, dechrysalides en chrysalides, pour élargir ses ailes à des horizons toujours plus larges !
Après la souffrance, le geyser de la joie !
Après la souffrance, le geyser de la joie !
Il y a dans certains bouquins de belles phrases clés qui tout à coup vous sonnent lesclochettes du coeur et résonnent en vous comme une évidence. Ça a été le cas pourmoi avec cette phrase d’Alexandre jardin sur la gaieté de son père : « Cette gaietéqu’irradie les grands désespérés, cette joie qui nait de la fréquentation des chagrinsinsondables ». C’est tellement fort ! Du mal le plus profond peut naître une joiedémesurément belle. C’est si juste cette connexion paradoxale entre la souffrance etla joie. Des abîmes creusés en nous par la souffrance peuvent jaillir des geysers dejoie lumineuse et chaude ! Si l’on est rarement joyeux au moment même où notresouffrance est la plus aigüe, les douleurs, les chagrins, les bosses, les blessures, lescoups, les peines, les deuils, les abandons, creusent indéniablement en nous desespaces abyssales, porteurs plus tard d’une fécondité inversement proportionnelle.Faut-il pour autant avoir nécessairement souffert pour être joyeux ? Faut-il avoir étécogné, abîmé, abandonné et repoussé pour être habité d’une joie irradiante etcontagieuse ? Et nous voilà bien en face du processus art-thérapeutique : allerchercher en nous les souffrances les plus odieuses, les tracter jusqu’à la lumière, eten extraire le nectar c’est-à-dire la joie, cette joie mêlée de fierté d’avoir traversé lepire, la joie d’être des conquérants, des rescapés, des survivants. Prenons une olive,nous, pressons-la, c’est la souffrance, et voilà l’huile, qui est la joie. Suivre unethérapie c’est faire la démarche volontaire et courageuse de regarder ses douleursintimes pour extraire d’elles cette joie sans prix. C’est muer le mal en joie, dechrysalides en chrysalides, pour élargir ses ailes à des horizons toujours plus larges !
Propositions
jeudi 12 septembre 2024
Déguisement thérapeutique !
L’autre soir, à l’occasion d’une fiesta, on s’est accoutrés en hippies des années 70.C’était drôle ! et c’est drôle comme le déguisement, fait pour transformer l’apparence,peut de façon (...)
vendredi 6 septembre 2024
Thérapie Olympique !
Je suis, comme vous l’êtes sûrement, fascinée, épatée, bouleversée devant les exploits sportifs des athlètes des Jeux paralympiques. Bouleversée par ces athlètes qui déploient un courage inouï dans leur engagement sportif, dans ce dépassement (...)
lundi 2 septembre 2024
Vole-au-vent !
[ Rediffusion ] Vol-au-vent. Comme il est poétique ce mot ! Vol-au-vent, avec ses 2 V comme des ailes de mouettes, je trouve ce petit mot joli, indicateur de légèreté et de liberté, réveilleur de papilles pour les friands de pâte feuilletée (...)
vendredi 30 août 2024
Dans le grand zef !
[ Rediffusion ] La soufflante mémorable qui vient de balayer arbres et toits nous a secoués comme des figues ! Elle nous replonge dans notre impuissance et notre petitesse face audéchaînement des éléments. Et cette impuissance n’est-elle pas (...)
jeudi 29 août 2024
Le clown poète en nous !
[ Rediffusion ] Et si on lançait la grande semaine du gugusse, du bouffon, du pitre, du zouave et du charlot ? Si on laissait jaillir notre guignol, notre polichinelle ? Si on osait faire le mariolle ou le singe ? Mais oui ! Oson (...)
mercredi 28 août 2024
Pleurons de rire, rions aux larmes !
[ Rediffusion ] Ma patiente de 102 ans a les yeux bleus comme le ciel quand il est tout doux. Elle nomme dans une même phrase la joie de son long et beau vécu et la nostalgie du (...)
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