S'abonner à l'émission jeudi 16 mai 2024 Art-thérapie Durée 3 min

Après la souffrance, le geyser de la joie !

Il y a dans certains bouquins de belles phrases clés qui tout à coup vous sonnent lesclochettes du coeur et résonnent en vous comme une évidence. Ça a été le cas pourmoi avec cette phrase d’Alexandre jardin sur la gaieté de son père : « Cette gaietéqu’irradie les grands désespérés, cette joie qui nait de la fréquentation des chagrinsinsondables ». C’est tellement fort ! Du mal le plus profond peut naître une joiedémesurément belle. C’est si juste cette connexion paradoxale entre la souffrance etla joie. Des abîmes creusés en nous par la souffrance peuvent jaillir des geysers dejoie lumineuse et chaude ! Si l’on est rarement joyeux au moment même où notresouffrance est la plus aigüe, les douleurs, les chagrins, les bosses, les blessures, lescoups, les peines, les deuils, les abandons, creusent indéniablement en nous desespaces abyssales, porteurs plus tard d’une fécondité inversement proportionnelle.Faut-il pour autant avoir nécessairement souffert pour être joyeux ? Faut-il avoir étécogné, abîmé, abandonné et repoussé pour être habité d’une joie irradiante etcontagieuse ? Et nous voilà bien en face du processus art-thérapeutique : allerchercher en nous les souffrances les plus odieuses, les tracter jusqu’à la lumière, eten extraire le nectar c’est-à-dire la joie, cette joie mêlée de fierté d’avoir traversé lepire, la joie d’être des conquérants, des rescapés, des survivants. Prenons une olive,nous, pressons-la, c’est la souffrance, et voilà l’huile, qui est la joie. Suivre unethérapie c’est faire la démarche volontaire et courageuse de regarder ses douleursintimes pour extraire d’elles cette joie sans prix. C’est muer le mal en joie, dechrysalides en chrysalides, pour élargir ses ailes à des horizons toujours plus larges !

Après la souffrance, le geyser de la joie  !
Il y a dans certains bouquins de belles phrases clés qui tout à coup vous sonnent lesclochettes du coeur et résonnent en vous comme une évidence. Ça a été le cas pourmoi avec cette phrase d’Alexandre jardin sur la gaieté de son père  : «  Cette gaietéqu’irradie les grands désespérés, cette joie qui nait de la fréquentation des chagrinsinsondables  ». C’est tellement fort  ! Du mal le plus profond peut naître une joiedémesurément belle. C’est si juste cette connexion paradoxale entre la souffrance etla joie. Des abîmes creusés en nous par la souffrance peuvent jaillir des geysers dejoie lumineuse et chaude  ! Si l’on est rarement joyeux au moment même où notresouffrance est la plus aigüe, les douleurs, les chagrins, les bosses, les blessures, lescoups, les peines, les deuils, les abandons, creusent indéniablement en nous desespaces abyssales, porteurs plus tard d’une fécondité inversement proportionnelle.Faut-il pour autant avoir nécessairement souffert pour être joyeux  ? Faut-il avoir étécogné, abîmé, abandonné et repoussé pour être habité d’une joie irradiante etcontagieuse  ? Et nous voilà bien en face du processus art-thérapeutique  : allerchercher en nous les souffrances les plus odieuses, les tracter jusqu’à la lumière, eten extraire le nectar c’est-à-dire la joie, cette joie mêlée de fierté d’avoir traversé lepire, la joie d’être des conquérants, des rescapés, des survivants. Prenons une olive,nous, pressons-la, c’est la souffrance, et voilà l’huile, qui est la joie. Suivre unethérapie c’est faire la démarche volontaire et courageuse de regarder ses douleursintimes pour extraire d’elles cette joie sans prix. C’est muer le mal en joie, dechrysalides en chrysalides, pour élargir ses ailes à des horizons toujours plus larges  !
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