Bonjour à tous !
Le 19 mars est le jour où l’Eglise catholique romaine fête Saint Joseph.
Nous avons déjà consacré plusieurs émissions à Joseph, père terrestre de Jésus, cela prouve le grand attachement des chrétiens à son humilité et sa bonté.
Aujourd’hui, avec Marika Houadec – Bonjour Marika ! .../... - nous allons évoquer cet homme au destin unique : devenir l’époux de la Vierge Marie et le père nourricier du Fils de Dieu.
Chers auditeurs, si vous voulez nous écouter en ayant l’image sous les yeux, tapez "LA TOUR : Saint Joseph charpentier" et vous n’aurez aucune difficulté à trouver cette oeuvre.
Georges de LA TOUR est un peintre célèbre à notre époque, mais il n’en a pas toujours été de même dès après la mort du peintre en 1652, où il tombe dans l’oubli.
Né en 1593 Georges de La Tour est baptisé à Vic-sur-Seille et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville. Le début de sa carrière est méconnue.
A partir de 1633, la Lorraine, jusque-là prospère et sûre, sombre dans les destructions de la guerre de Trente Ans. Le duché est envahi puis occupé par la France. Entre les Suédois et les Croates, semant la mort et la désolation, la contrée est ravagée. Lunéville, où réside La Tour, est incendiée en septembre 1638 et le peintre est obligé de fuir la ville pour se réfugier avec sa famille à Nancy, où l’on trouve sa trace à partir du 8 février 1639.
Mais la guerre continue à faire ses ravages et sa maison est détruite. Il se réfugie à Paris. L’on sait qu’en 1639 il y reçoit le titre de « peintre ordinaire du roi » ainsi qu’un logement au Louvre, par le roi Louis XIII. Il reviendra ensuite à Lunéville où il meurt en 1652.
Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, Georges de LA TOUR est contemporain des frères Le Nain, et pendant deux bons siècles ses oeuvres vont être attribuées aux frères Le Nain. Redécouvert au début du XX° siècle, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût prononcé pour les jeux d’ombres et de lumières fait de lui l’un des continuateurs les plus originaux du Caravage.
Marika Houadec, nous voici en présence d’un tableau pour le moins intime... ce songe de Joseph...
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