Bonjour à tous !
Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé." Cette phrase termine une parabole que Jésus raconte dans l’Evangile de Saint Luc, au chapitre 18 versets 9 à 14, : le pharisien et le publicain.
Pour illustrer cette parabole, j’accueille à ce micro mon invitée de ce jour, Christelle BOUSQUET, bonjour Christelle ! .../...
Vous avez choisi une aquarelle de James TISSOT, datée de 1894 et qui se trouve au Musée de Brooklyn à New York, qui a recueilli la plus grande partie de l’œuvre biblique de James TISSOT.
Si vous tapez sur Internet "TISSOT : le pharisien et le publicain", vous retrouverez la reproduction de l’œuvre que nous commentons aujourd’hui.
James Tissot, pseudonyme de Jacques-Joseph Tissot, est un peintre et graveur français, né le 15 octobre 1836 à Nantes et mort le 8 août 1902 à Chenecey-Buillon (Doubs).
Il a passé une partie de sa vie en Angleterre où il était apprécié comme peintre de la haute société de l’époque victorienne.
Après des études à l’École des beaux-arts de Paris, il expose au Salon de 1859 des œuvres plutôt traditionnelles avant de devenir le peintre des toiles féminines et de la société mondaine de la fin du Second Empire. Après la guerre de 1870 et la Commune de Paris, il s’installe à Londres en 1871 où il réussit brillamment comme peintre de l’élégance féminine et comme caricaturiste pour Vanity Fair. À la mort de sa compagne Kathleen Newton en 1882, il revient à Paris et expose avec succès des portraits de femmes de diverses conditions sociales dans leur environnement quotidien. À partir de 1888, il vit une révélation religieuse et se consacre dès lors jusqu’à la fin de sa vie à des sujets bibliques, nourrissant son art d’observations effectuées lors de voyages en Palestine et à Jérusalem : ces œuvres chrétiennes largement éditées en français et en anglais lui assurent alors une grande renommée.
Alors, Christelle Bousquet, pourquoi cette œuvre de Tissot ?