Dans Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan signé Martin Bourboulon, on retrouve ceux qu’on aime Athos, Porthos et Aramis, moins propres sur eux qu’à l’accoutumée, le capitaine de Tréville, leur chef charismatique, ceux qu’on aime détester, Richelieu, politique redoutable, sa compagnie de gardes et puis surtout la machiavélique Milady. Ils sont tous là, les ferrets de la Reine aussi. Les scénaristes ont ajouté quelques intrigues et autres complots pour donner un lustre contemporain à cette histoire. La photo est sombre, la lumière poisseuse, pour faire XVIIème authentique. Martin Bourboulon mène l’ensemble tambour battant, à peine a-t-on repris son souffle qu’on plonge à nouveau dans la mêlée, D’Artagnan a juste le temps de courtiser Constance Bonacieux, alors que… Et si Milady triomphait ? La question reste en suspens jusqu’au 13 décembre !
Pour C’est mon homme, son premier long-métrage, Guillaume Bureau s’est inspiré de faits réels. Il raconte le retour, à la fin de la grande guerre, d’un soldat devenu amnésique. Pour lui permettre de retrouver sa famille, le médecin qui s’occupe de son cas fait paraître son portrait dans les journaux.
Julie Delaunay, une photographe, reconnaît en lui son mari disparu. Et même si l’homme n’a pas retrouvé la mémoire, il peut s’installer avec elle et la flamme commence à se raviver. Voilà qu’une autre femme débarque. Rose-Marie Brunet, Frimousse dans le cabaret où elle chante et danse, déclare avec la même sincérité que le soldat est son époux. Mais alors qui dit la vérité ? Qui ment ? Est-ce l’intérêt ou l’aveuglement qui dictent les comportements de chacun des protagonistes ?
De passage à Muret, pour présenter son film, Guillaume Bureau a accepté de répondre à quelques questions, éclairant ainsi sa démarche.