À l’affiche depuis le mardi 16 mai, au moment de sa présentation, Jeanne du Barry signé Maïwen était le candidat idéal pour l’exercice délicat de l’ouverture du festival de Cannes. Attendu pour son caractère atypique dans la filmographie de sa réalisatrice. Ambitieux, le film bénéficie aussi d’un générique brillant propre à électriser par sa présence le palais des festivals. Maïwen met donc en scène la relation sulfureuse entre Louis XV et sa dernière favorite. Classique dans sa mise en scène, le film est un drame historique, contemporain aussi par la modernité qu’il véhicule.
Cette année est une première pour la sélection officielle, il y a sept réalisatrices dont trois françaises qui peuvent prétendre à la Palme d’or. Les hommes restent malgré tout les plus nombreux puisqu’ils sont 14.