Dans l’un des centres Alzheimer où j’interviens en chant et danse thérapie, en pleincœur de Toulouse, les moineaux s’invitent dans la salle comme dans un parc ! Porteouverte, ils débarquent dans la pièce depuis le jardin et volent d’un bout à l’autrecomme dans une volière, rasent nos têtes, atterrissent à nos pieds, sautillent commedes p’tites balles sous nos yeux attendris, picorent les miettes de ci de là, font descuicui joyeux puis s’évadent affolés poursuivi par le chien de la directrice qui glisse àleurs trousses entre les chaises en dérapages drolatiques. Une sorte de ménagerie !Ces allers et venues de nos copains animaux apportent à cet espace une ambiancede légèreté, de liberté, et à nous patients et thérapeute, la fierté de constater que cesoiseaux et le toutou joueur trouvent leur bonheur au milieu de notre groupe, quenous sommes naturellement reliés. Nous tous, vivants, que nous soyons dotés deplumes et d’ailes, d’une truffe ou de 2 jambes humaines, nous partageons alors d’unseul cœur cet espace thérapeutique de la façon la plus simple qui soit. Ce partageest une vraie source, de joie, de plaisir, d’inattendu bienfaisant ! Il nous stimule aurêve, à la poésie. Les patients par instinct adressent des mots doux aux moineaux,caressent le chien qui leur passe sous les jambes, le suivent dans ses allers retourssurexcités. La salle est un parc et on sortirait bien de ses poches qq croûtons pournourrir des canards ou bien un bol de miettes à lancer à 2 ou 3 pigeons ! On seraitprêts à voir entrer à tout moment une girafe à pois roses au bras de l’oursPaddington. Le réel et le rêve poétique se mélangent pour notre plus grand bien.Mais oui ! La présence de ces moineaux et de ce toutou est tout simplementthérapeutique. Le bienfait de l’outil prévu, la chanson, la danse, est augmenté parcette présence animale bienfaisante. Ces oiseaux font du bien, ils détendent, parcequ’ils sont jolis, familiers, amicaux, ils suscitent la curiosité, éveillent la tendresse, lesourire, évoquent le voyage, le ciel, la vie ! Je vois le cœur vibrant de mes patientstout aspiré par la magie de ce contact. Les visages de Paulette et André se relèvent,les yeux de Jeanne pétillent, les mains d’Yvonne cherchent à caresser la p’tite bête àpoils qui court comme un furet. Quand on est thérapeutes, on a à coeur de proposerà nos patients les outils les plus adaptés pour leur apporter un apaisement corporelet psychique, mais comme il est bon d’être suppléé dans cette jolie tâche parl’inattendu, l’imprévisible et de constater que c’est précisément cette part incontrôlée,non programmée, qui fait leur le plus de bien ! Si nous sommes des thérapeutessoucieux d’accompagner au plus juste et au plus soigneux, la source de détenteémotionnelle la plus efficace reste toujours la vie dans sa part poétique inattendue ! 3p’tits moineaux et un chien s’invitent soudainement dans votre programme pour jouerà courses poursuites à tire d’ailes et de poils et le temps se suspend d’une façondouce et bénéfique, offrant la joie de la surprise à celui qui est lasse, rallumant lesourire sur les visages tirés. Il est bon l’imprévu, il vient à notre secours ! Que votresemaine soit belle, toute parsemée de p’tits miracles inattendus !
Moineaux thérapeutiques !
Moineaux thérapeutiques !
Dans l’un des centres Alzheimer où j’interviens en chant et danse thérapie, en pleincœur de Toulouse, les moineaux s’invitent dans la salle comme dans un parc ! Porteouverte, ils débarquent dans la pièce depuis le jardin et volent d’un bout à l’autrecomme dans une volière, rasent nos têtes, atterrissent à nos pieds, sautillent commedes p’tites balles sous nos yeux attendris, picorent les miettes de ci de là, font descuicui joyeux puis s’évadent affolés poursuivi par le chien de la directrice qui glisse àleurs trousses entre les chaises en dérapages drolatiques. Une sorte de ménagerie !Ces allers et venues de nos copains animaux apportent à cet espace une ambiancede légèreté, de liberté, et à nous patients et thérapeute, la fierté de constater que cesoiseaux et le toutou joueur trouvent leur bonheur au milieu de notre groupe, quenous sommes naturellement reliés. Nous tous, vivants, que nous soyons dotés deplumes et d’ailes, d’une truffe ou de 2 jambes humaines, nous partageons alors d’unseul cœur cet espace thérapeutique de la façon la plus simple qui soit. Ce partageest une vraie source, de joie, de plaisir, d’inattendu bienfaisant ! Il nous stimule aurêve, à la poésie. Les patients par instinct adressent des mots doux aux moineaux,caressent le chien qui leur passe sous les jambes, le suivent dans ses allers retourssurexcités. La salle est un parc et on sortirait bien de ses poches qq croûtons pournourrir des canards ou bien un bol de miettes à lancer à 2 ou 3 pigeons ! On seraitprêts à voir entrer à tout moment une girafe à pois roses au bras de l’oursPaddington. Le réel et le rêve poétique se mélangent pour notre plus grand bien.Mais oui ! La présence de ces moineaux et de ce toutou est tout simplementthérapeutique. Le bienfait de l’outil prévu, la chanson, la danse, est augmenté parcette présence animale bienfaisante. Ces oiseaux font du bien, ils détendent, parcequ’ils sont jolis, familiers, amicaux, ils suscitent la curiosité, éveillent la tendresse, lesourire, évoquent le voyage, le ciel, la vie ! Je vois le cœur vibrant de mes patientstout aspiré par la magie de ce contact. Les visages de Paulette et André se relèvent,les yeux de Jeanne pétillent, les mains d’Yvonne cherchent à caresser la p’tite bête àpoils qui court comme un furet. Quand on est thérapeutes, on a à coeur de proposerà nos patients les outils les plus adaptés pour leur apporter un apaisement corporelet psychique, mais comme il est bon d’être suppléé dans cette jolie tâche parl’inattendu, l’imprévisible et de constater que c’est précisément cette part incontrôlée,non programmée, qui fait leur le plus de bien ! Si nous sommes des thérapeutessoucieux d’accompagner au plus juste et au plus soigneux, la source de détenteémotionnelle la plus efficace reste toujours la vie dans sa part poétique inattendue ! 3p’tits moineaux et un chien s’invitent soudainement dans votre programme pour jouerà courses poursuites à tire d’ailes et de poils et le temps se suspend d’une façondouce et bénéfique, offrant la joie de la surprise à celui qui est lasse, rallumant lesourire sur les visages tirés. Il est bon l’imprévu, il vient à notre secours ! Que votresemaine soit belle, toute parsemée de p’tits miracles inattendus !
Propositions
lundi 13 octobre 2025
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