Réinséré mais pas réhabilité par la société, ainsi pourrait-on résumer le sort réservé à Gabriel Mouesca, militant d’une organisation politique basque, libre depuis 2001 après 17 années passées en prison. Le 8 décembre dernier, la Cour d’appel de Pau a refusé sa requête en réhabilitation, ultime étape vers une pleine citoyenneté retrouvée. "C’est une décision qui m’enferme dans ce que j’ai commis à un moment de ma vie", déplore celui qui regrette que la société veuille encore "faire souffrir celui qui a fait souffrir". Aujourd’hui directeur d’une ferme Emmaüs dans les Landes, le chrétien Gabriel Mouesca, ne doute pas que le jour venu, "Dieu posera sur moi un regard beaucoup plus fraternel ."
Gabriel Mouesca : "Ne jamais résumer les personnes aux actes - fussent-ils criminels- qu’elles ont commis"
Gabriel Mouesca : "Ne jamais résumer les personnes aux actes - fussent-ils criminels- qu’elles ont commis"
Isabelle O’Neill
2021
Réinséré mais pas réhabilité par la société, ainsi pourrait-on résumer le sort réservé à Gabriel Mouesca, militant d’une organisation politique basque, libre depuis 2001 après 17 années passées en prison. Le 8 décembre dernier, la Cour d’appel de Pau a refusé sa requête en réhabilitation, ultime étape vers une pleine citoyenneté retrouvée. "C’est une décision qui m’enferme dans ce que j’ai commis à un moment de ma vie", déplore celui qui regrette que la société veuille encore "faire souffrir celui qui a fait souffrir". Aujourd’hui directeur d’une ferme Emmaüs dans les Landes, le chrétien Gabriel Mouesca, ne doute pas que le jour venu, "Dieu posera sur moi un regard beaucoup plus fraternel ."
2021
Réinséré mais pas réhabilité par la société, ainsi pourrait-on résumer le sort réservé à Gabriel Mouesca, militant d’une organisation politique basque, libre depuis 2001 après 17 années passées en prison. Le 8 décembre dernier, la Cour d’appel de Pau a refusé sa requête en réhabilitation, ultime étape vers une pleine citoyenneté retrouvée. "C’est une décision qui m’enferme dans ce que j’ai commis à un moment de ma vie", déplore celui qui regrette que la société veuille encore "faire souffrir celui qui a fait souffrir". Aujourd’hui directeur d’une ferme Emmaüs dans les Landes, le chrétien Gabriel Mouesca, ne doute pas que le jour venu, "Dieu posera sur moi un regard beaucoup plus fraternel ."
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