[ Rediffusion ] Pris aux circonstances douloureuses de l’existence, devant les catastrophes ou peut-être pire encore devant le mal moral, l’homme a la tentation de penser que Dieu est l’auteur du mal. Au début de la création, la nuit existe, et cela marque le croyant : symboliquement, l’obscur garde une place. Le mal est présent. Pourtant, à chaque acte de création, il est répété dans ce même récit (Gn1) : "Dieu vit que cela était bon". Il y a bonté de la création. Nous sommes affrontés à l’éphémère, au faillible de la créature. Pour le croyant, la voie de salut est d’abord celle-ci : Dieu n’est pas venu expliquer le mal, mais pour vivre le mal.