C’était au siècle dernier et au siècle d’avant en Occitanie.
C’était au temps où la cravate de Capet, Louison, le Rasoir National ,le Monte-à-regres sévissaient encore.
C’était l’époque où la Veuve était là, droite, imperturbable, stoïque, à attendre sa proie.
Au temps où l’on donnait au bourreau du "Monsieur" ; où l’on se rendait à l’échafaud comme au théâtre avec parfois des tribunes à entrées payantes.
Des bourreaux de grande renommée étaient encore actifs, des Jules-Henri Desfourneaux, des
Anatole Deibler, devenu hématophobe suite à une projection de sang en plein visage, affichant en fin de carrière un score de 395 exécutions.
Leurs outils de travail : montants, bascule, couperet, mouton, échelle d’osier et auge pour la tête ; les bois, la graisse et les blouses
Condamnation au carcan et à la flétrissure étaient des pratiques en vogue.
La délinquance criminelle était dominée par la pauvreté et la famille était le lieu où se cristallisaient les tensions, les jalousies et les haines.
Comprendre le fonctionnement de la justice du temps et l’évolution urbaine ou rurale de l’Occitanie, c’est ce que nous propose Patrick Caujolle dans son ouvrage "Les grandes affaires criminelles d’Occitane" paru au Papillon Rouge Editeur en 2023.
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