Dans son premier long métrage, La danseuse, Stéphanie Di Giusto donnait une vision fantasmée du parcours de Loïe Fuller, une figure majeure du monde de la danse de la France du début du XXème siècle. Cette fois-ci avec Rosalie , son second film, elle raconte l’histoire d’une jeune femme dans la France de 1870, une jeune femme pas comme les autres. Une jeune femme qui cache un secret, elle est une femme à barbe. Pour ne pas être rejetée, elle s’est toujours rasée. Un jour Abel, un tenancier de café croulant sous les dettes, l’épouse pour sa dot sans connaître son secret, qu’adviendra-t-il alors de son amour quand il connaîtra la vérité ? D’autant que Rosalie ne veut plus cacher sa différence.
Stéphanie Di Giusto raconte la conception de son film, équilibre parfait de sensibilité et de maîtrise, manifeste remarquable contre la discrimination.