Avec Je verrai toujours vos visages Jeanne Herry s’attaque à un thème sociétal : La justice restaurative. Né en 2014, ce dispositif peu connu propose à des personnes victimes ainsi qu’aux auteurs d’infraction, tous volontaires, de dialoguer dans des lieux sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles. Tout de suite conquise par le sujet, la réalisatrice y a trouvé matière à faire du cinéma et mettre en scène des situations fortes.
Je verrai toujours vos visages, aveu d’une douleur qui jamais ne pourra s’effacer mais surtout titre d’un film qui touche au plus profond, l’espoir de retrouver le fil de sa propre histoire !
La vie de Mathieu n’est que pressions et stress au boulot comme à la maison, alors le jour où il aperçoit un cerf au fond de son jardin, il le suit dans les bois. Là il découvre un petit lac, véritable invitation à la baignade, ravi par le chant des oiseaux, le calme du lieu, Mathieu décide de ne plus quitter ce havre de paix. Une décision qui ne sera pas sans conséquence pour son entourage.
A la fois ode burlesque et fable existentielle, Ailleurs si j’y suis est une parenthèse réjouissante à la frénésie anxiogène de notre époque.