[ Rediffusion ] C’est fou la densité émotionnelle dont un lieu peut être chargé !
Pendant qu’avec mes soeurs on s’activait à trier, vider, porter, jeter, donner, monter et descendre les escaliers d’une baraque familiale vendue, j’avais le sentiment de vivre en moi-même sur 2 étages simultanés : d’un côté mon corps en action, trimait, se pliait, portait, soufflait, et d’un côté ma mémoire reliée au coeur se rappelait, m’imposait des souvenirs, des images d’instants vécus, dans un ordre tout à fait aléatoire, décorrélé du fil de la vie et de la ligne du temps, comme un film qui se déroulerait par séquences sans lien avec la chronologie de l’histoire, avec des flash de scènes imprévisibles s’imposant les unes après les autres comme dans un kaléidoscope. La maison s’est vidée pièce par pièce pendant que ma mémoire a fait naturellement son p’tit bilan, les bons et beaux moments vécus, les joyeux, les douloureux, des plus fous aux plus simples. J’avais le sentiment que ma mémoire, à l’image du boulot de vidage matérielle de la maison, faisait, elle aussi, une sorte de vidange : les souvenirs remontaient en images, puis s’éclipsaient, pour laisser d’autres moments émerger, mon coeur se rappelait puis se délestait. Et je me disais, on est en train de vivre une analogie du processus art-thérapeutique : pendant que notre corps est en mouvement, nos réservoirs émotionnels bouillonnent et se vident. Toute expérience émotionnelle fait remonter à la lumière ce qu’il y a de plus essentiel : nos coeurs !
Vendu !
C’est fou la densité émotionnelle dont un lieu peut être chargé !
Pendant qu’avec mes soeurs on s’activait à trier, vider, porter, jeter, donner, monter et descendre les escaliers d’une baraque familiale vendue, j’avais le sentiment de vivre en moi-même sur 2 étages simultanés : d’un côté mon corps en action, trimait, se pliait, portait, soufflait, et d’un côté ma mémoire reliée au coeur se rappelait, m’imposait des souvenirs, des images d’instants vécus, dans un ordre tout à fait aléatoire, décorrélé du fil de la vie et de la ligne du temps, comme un film qui se déroulerait par séquences sans lien avec la chronologie de l’histoire, avec des flash de scènes imprévisibles s’imposant les unes après les autres comme dans un kaléidoscope. La maison s’est vidée pièce par pièce pendant que ma mémoire a fait naturellement son p’tit bilan, les bons et beaux moments vécus, les joyeux, les douloureux, des plus fous aux plus simples. J’avais le sentiment que ma mémoire, à l’image du boulot de vidage matérielle de la maison, faisait, elle aussi, une sorte de vidange : les souvenirs remontaient en images, puis s’éclipsaient, pour laisser d’autres moments émerger, mon coeur se rappelait puis se délestait. Et je me disais, on est en train de vivre une analogie du processus art-thérapeutique : pendant que notre corps est en mouvement, nos réservoirs émotionnels bouillonnent et se vident. Toute expérience émotionnelle fait remonter à la lumière ce qu’il y a de plus essentiel : nos coeurs !
Propositions
vendredi 6 septembre 2024
Thérapie Olympique !
Je suis, comme vous l’êtes sûrement, fascinée, épatée, bouleversée devant les exploits sportifs des athlètes des Jeux paralympiques. Bouleversée par ces athlètes qui déploient un courage inouï dans leur engagement sportif, dans ce dépassement (...)
lundi 2 septembre 2024
Vole-au-vent !
[ Rediffusion ] Vol-au-vent. Comme il est poétique ce mot ! Vol-au-vent, avec ses 2 V comme des ailes de mouettes, je trouve ce petit mot joli, indicateur de légèreté et de liberté, réveilleur de papilles pour les friands de pâte feuilletée (...)
vendredi 30 août 2024
Dans le grand zef !
[ Rediffusion ] La soufflante mémorable qui vient de balayer arbres et toits nous a secoués comme des figues ! Elle nous replonge dans notre impuissance et notre petitesse face audéchaînement des éléments. Et cette impuissance n’est-elle pas (...)
jeudi 29 août 2024
Le clown poète en nous !
[ Rediffusion ] Et si on lançait la grande semaine du gugusse, du bouffon, du pitre, du zouave et du charlot ? Si on laissait jaillir notre guignol, notre polichinelle ? Si on osait faire le mariolle ou le singe ? Mais oui ! Oson (...)
mercredi 28 août 2024
Pleurons de rire, rions aux larmes !
[ Rediffusion ] Ma patiente de 102 ans a les yeux bleus comme le ciel quand il est tout doux. Elle nomme dans une même phrase la joie de son long et beau vécu et la nostalgie du (...)
mardi 27 août 2024
L’important c’est la rose !
[ Rediffusion ] « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » Elle est si belle cette phrase de St Exupéry ! Et si la rose, c’était mon corps, ma (...)
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