[ Rediffusion ] La démocratie sociale ne peut exister que par la vitalité des corps intermédiaires libres (c’est-à-dire syndicats, associations…) qui permettent à chaque citoyen de débattre de son destin, qu’il soit membre d’une catégorie socioprofessionnelle, ou militant de telle ou telle cause écologique, sociale ou sociétale, bref corps intermédiaires qui permettent le débat entre les personnes et avec les autres corps intermédiaires, avec l’entreprise et avec l’Etat. Sans corps intermédiaires libres (si importants dans l’enseignement social chrétien), sans syndicats, sans associations, sans partis, une société est en face à face direct avec son chef élu ou pas. Les citoyens n’ont pas à portée de main et de contrôle des organes d’information et d’expertise. C’est la porte ouverte au populisme le plus dangereux.