Le nom de Judas a une belle signification : la louange de Dieu. Il appartenait à la tribu de Jésus, comme Jude. Le fait que ce soit Judas, l’un des Douze, qui ait trahi Jésus, son maître, montre que la Providence s’appuie sur une proche. Pour nous, cela suscité de l’horreur. Judas avait une place, et la suite montre qu’il faudra chercher un remplaçant pour compléter les collège des douze apôtres. A propos de Judas, c’est saint Jean qui sera le plus sévère : Jésus pose un geste de communion, en lui donnant la bouchée de pain et de vin, à la dernière cène, et c’est cela qui le désigne comme traitre. Après cela, Judas s’en va pour accomplir sa triste besogne. Et dans cette trahison, Jésus voit le début de sa glorification. Judas lâche Jésus, et pour Jésus, cela sera un crève-coeur : "C’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme". Lorsqu’il considère la Passion de Jésus, le catéchisme pose un ordre de responsabilité : Judas (le proche), puis le Sanhédrin, puis Pilate.