[ Rediffusion ] Aujourd’hui, nous allons en quelque sorte inverser les rôles et nous placer du côté du dédicataire, un violoniste exceptionnel, Eugène Ysa e. Alors que le violon était l’instrument roi du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, suites, sonates et concertos en grand nombre lui furent consacrés, peu de grandes pages pour violon et orchestre furent composées à la fin du XIXe en France et en Belgique. Hormis Lalo et Saint-Saëns qu’on peut positionner en héritiers de la période romantique, ni Debussy, ni Dukas, ni même un Franck n’écrivirent de concerto pour violon ; seul Fauré esquissa quelques pages d’un concerto - par ailleurs magiques.