Yves Boisset reste le cinéaste emblématique des années 70. En dix ans il révèle, à travers ses films, les maux, petits et surtout gros, de la société. On se souvient de Dupont Lajoie (Ours d’argent à la Berlinale 1975) dans lequel il démonte le mécanisme du racisme ordinaire le plus abject et encore Le Juge Fayard dit le sheriff (Prix Louis Delluc 1976) où il dénonce la corruption des systèmes politique et judiciaire. Souvent en butte aux attaques, il a fréquemment eu affaire à la censure. Il explique à l’ouvreuse, comment loin de les faire fuir, elles ont pu entraîner les spectateurs dans les salles. Il s’exprime aussi sur ses inspirations et son métier.
En le voyant arboré fièrement la tenue complète d’un joueur de l’Albiceleste, en particulier celle du numéro 10, on comprend mieux l’emballement de Guillaume Sidhom pour le film d’Asif Kapadia, Diego Maradona, dont il parle avec verve.
Grégory Caumes s’inquiète, à juste titre, pour la planète et ne comprend pas les réserves qu’on peut avoir sur la série, Les pieds sur terre avec Zac Efron. Des réserves infondées qu’il démolit consciencieusement.
Laurent Martin, lui, est imperturbable ! Quoi qu’il puisse arriver, il ne faillira pas à son canapé et ses conseils !