Après Mulan l’été dernier, Disney a choisi de diffuser depuis le 25 décembre la dernière production Pixar sur sa plate-forme Disney+, laissant encore une fois les exploitants de salles sans film attractif pour la réouverture des cinémas qu’on souhaite prochaine. Un choix d’autant plus funeste que les petits écrans ne pourront pas révéler toutes les qualités graphiques, la classe de l’animation et le pouvoir émotionnel du récit.
Dans Soul Joe Gardner, professeur de musique et surtout pianiste de jazz frustré, voit son rêve de jazz band réalisé quand la célèbre saxophoniste Dorothea Williams lui propose de remplacer au pied levé son pianiste malade. C’était sans compter sur son étourderie qui le fait tomber dans une bouche d’égout. Cette chute fatale l’entraine vers l’au-delà, un au-delà version Pixar. Joe, en fait son âme, va batailler pour revenir à New-York à temps pour son concert. Tâche ô combien difficile car le voilà en charge d’un "bébé esprit", le petit n°22 qui lui ne veut pas aller sur terre !
Soul est tout à la fois un conte philosophique, un voyage initiatique et surtout une belle métaphore sur le sens de l’existence. Sans aucun doute le film le plus abouti et le plus mature des studios Pixar, un beau cadeau de Noël jazzy...
Sinon en apéritif ou en digestif, on pourra toujours se faire une idée de ce qu’était la jeunesse turbulente de Sherlock Holmes avec Le secret de la pyramide ou les aventures adolescentes du célèbre détective du 221B Baker Street, son adresse londonienne.
Mercredi 30 décembre 2020 20h55 et dimanche 3 janvier 2021 12h50 sur Arte.