Benjamin, tout juste la quarantaine, apprend qu’il est atteint d’un cancer du pancréas stade 4, autrement dit incurable. Il n’a plus que quelques mois à vivre. Sa mère, Crystal, qui l’accompagne, ne peut admettre l’issue fatale qui attend son fils. Tous deux se retrouvent confronter à ces questionnements existentiels qu’on espère toujours ne jamais avoir. Comment accepter de "partir" pour lui, comment accepter la perte d’un être aimé pour elle. Dès le début le spectateur sait à quoi s’attendre, pas de suspense, ni de miracle comme le cinéma est capable d’en faire. Il va suivre le chemin d’un homme condamné.
Avec De son vivant, Emmanuelle Bercot signe un mélo assumé, poignant.