Bonjour à tous !
Dans l’Ancien Testament, il est un livre concernant un homme de foi, de grande foi même, et qui raconte une vie surprenante, qui commence bien, qui continue plutôt mal mais qui finit bien. Vous avez peut-être deviné qu’il s’agit de Job.
C’est avec mon invitée de ce jour que nous allons dérouler cette vie de Job. Bonjour Jeanne TORNEL
Pour parler de cette vie exceptionnelle qu’a vécu Job, vous avez choisi un tableau du XVII° siècle, d’un peintre français, un peintre lorrain, Georges de LA TOUR qui se trouve au Musée d’Epinal dans les Vosges.
Chers auditeurs, si vous voulez nous écouter en ayant l’image sous les yeux, tapez "LA TOUR : Job et sa femme" et vous n’aurez aucune difficulté à trouver cette œuvre.
Georges de LA TOUR est un peintre célèbre à notre époque, mais il n’en a pas toujours été de même dès après la mort du peintre en 1652, où il tombe dans l’oubli.
Né en 1593 Georges de La Tour est baptisé à Vic-sur-Seille et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville. Le début de sa carrière est méconnue.
A partir de 1633, la Lorraine, jusque-là prospère et sûre, sombre dans les destructions de la guerre de Trente Ans. Le duché est envahi puis occupé par la France. Entre les Suédois et les Croates, semant la mort et la désolation, la contrée est ravagée. Lunéville, où réside La Tour, est incendiée en septembre 1638 et le peintre est obligé de fuir la ville pour se réfugier avec sa famille à Nancy, où l’on trouve sa trace à partir du 8 février 1639.
Mais la guerre continue à faire ses ravages et sa maison est détruite. Il se réfugie à Paris. L’on sait qu’en 1639 il y reçoit le titre de « peintre ordinaire du roi » ainsi qu’un logement au Louvre, par le roi Louis XIII. Il reviendra ensuite à Lunéville où il meurt en 1652.
Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, Georges de LA TOUR est contemporain des frères Le Nain, et pendant deux bons siècles ses œuvres vont être attribuées aux frères Le Nain. Redécouvert au début du XX° siècle, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût prononcé pour les jeux d’ombres et de lumières fait de lui l’un des continuateurs les plus originaux du Caravage.
Jeanne Tornel, je me tourne vers vous : Job n’est-il pas le modèle du Juste dont la foi est mise à l’épreuve par Satan, avec la permission de Dieu ?